Comment créer son Club Deal ?

Introduction

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Lancer un club d’investisseurs ne relève plus aujourd’hui du parcours du combattant. Ce mode de co-investissement, longtemps réservé à une minorité d’initiés ou aux cercles professionnels les plus aguerris, s’est progressivement démocratisé grâce à l’émergence de solutions digitales accessibles et adaptables. Pourtant, structurer une telle initiative requiert encore une vision claire, des choix méthodiques, et une bonne compréhension des étapes administratives, juridiques et techniques à franchir.

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Cette page vise justement à guider pas à pas les professionnels ou porteurs de projets qui souhaitent rassembler un groupe d’investisseurs autour d’opportunités communes. Elle décrit les conditions de faisabilité, les options de structuration possibles, les outils disponibles et les clés pour passer rapidement de l’idée à un véhicule d’investissement collectif pleinement opérationnel.

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Sans tomber dans la complexité d’un développement sur mesure, digitaliser le fonctionnement d’un club d’investisseurs devient aujourd’hui incontournable pour alléger la gestion quotidienne, accélérer la clôture des opérations et se concentrer sur la recherche d’opportunités ou d’investisseurs. Il existe des solutions SaaS qui permettent de gagner un temps précieux tout en maîtrisant ses coûts et, conforme et 100 % digitalisé, dans de bref délai.

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Voyons ensemble comment structurer et monter efficacement votre propre club d’investisseurs.

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1 : Pré-requis avant de lancer son Club Deal

Avant de structurer un club deal, encore faut-il valider que le projet repose sur des bases solides.

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Trois dimensions doivent être analysées pour poser les bons fondements : les compétences du porteur, l’existence (ou la construction) d’un réseau d’investisseurs, et la clarté des objectifs d’investissement visés.

Tout d’abord, la réussite d’un club deal repose en grande partie sur l’expertise de celui ou celle qui l’anime. Il est essentiel de maîtriser le sourcing d’actifs, la sélection rigoureuse des opportunités, la gestion du risque et l’optimisation des rendements. Ces compétences vont de pair avec la capacité à construire une stratégie d’investissement cohérente et à l’adapter au profil des investisseurs.

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Ensuite, le lancement d’un club deal ne peut fonctionner sans un réseau actif d’investisseurs. Si vous disposez déjà d’un cercle de clients ou de partenaires sensibles à l’investissement alternatif, vous avez une base exploitable. Dans le cas contraire, il faudra mettre en place une stratégie de développement de communauté pour acquérir des investisseurs qualifiés, sensibilisés à ce type d’approche collective.

Enfin, il est fondamental de définir avec précision les objectifs que vous poursuivez à travers votre club d’investisseurs.

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Cherchez-vous à financer des projets immobiliers ? À mutualiser des investissements dans des entreprises en croissance ? À proposer un accès privilégié à des actifs rares ? Ces orientations auront un impact direct sur la sélection des opportunités, la fréquence des opérations, ou encore les conditions de sortie à prévoir. Plus vos objectifs sont clairs et partagés avec vos futurs co-investisseurs, plus votre club aura de chances de se structurer durablement.

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Valider ces trois pré-requis vous permettra d’aborder sereinement les étapes suivantes de la création d’un regroupement d'investisseurs.

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2 : Définir l’organisation et la stratégie de son Club Deal

Un club d’investissement doit reposer sur une stratégie claire et cohérente, tant sur le plan économique qu’organisationnel. C’est ce socle qui assurera la viabilité du modèle et son attractivité auprès des investisseurs.

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Le premier enjeu consiste à définir le modèle économique du club. Plusieurs options existent selon la nature des opérations et les services proposés : facturer des frais de structuration initiaux, prélever une commission sur les montants levés ou sur les performances, proposer un abonnement récurrent, ou encore monétiser des services premium comme l’analyse financière, le reporting personnalisé ou l’accompagnement fiscal. Le choix de ce modèle conditionne le positionnement du club et sa capacité à générer des revenus récurrents ou à forte marge.

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Ensuite, il est indispensable de clarifier les rôles des parties prenantes. Certains clubs d’investissement sont pilotés par une seule personne, qui coordonne l’ensemble des fonctions : sélection des actifs, relation investisseurs, gestion administrative et animation. Mais dans d'autres cas, un collectif de cofondateurs ou de membres actifs se répartit les responsabilités selon leurs expertises respectives. Cette organisation collaborative permet d’intégrer des compétences variées (sourcing d’actifs, communication, suivi juridique, animation) tout en renforçant l’efficacité opérationnelle. Le fait que les gestionnaires soient eux-mêmes co-investisseurs renforce la cohésion du groupe et consolide l’engagement collectif. Le choix des co-investisseurs devient ainsi un levier stratégique : il peut influencer la dynamique du club, la fluidité des décisions et l’efficacité dans l’exécution des opérations.

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Enfin, les opportunités d’investissement peuvent provenir de multiples sources : gestionnaires d’actifs, entrepreneurs en recherche de financement, mais aussi banques privées, cabinets de conseil, avocats d’affaires ou acteurs du patrimoine. Le développement d’un réseau actif de partenaires et d’intermédiaires stratégiques permet de capter des opportunités off market, d’être positionné très en amont sur certaines opérations, ou encore de bénéficier d’un accès privilégié à des dossiers confidentiels. Entretenir ces relations est essentiel pour alimenter un flux d’opportunités régulier, diversifié et de qualité, tout en renforçant la crédibilité du club auprès des investisseurs.

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C’est sur cette base stratégique que vous pourrez ensuite choisir la structure juridique la plus adaptée, et envisager les outils nécessaires à la digitalisation de votre club.

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3 : Préparation de la Documentation

Une fois la stratégie définie, la question du cadre juridique et fiscal devient centrale. En France, il n’existe pas de statut juridique unique pour un club deal, mais plusieurs formes juridiques sont couramment utilisées, comme la SCI, la SAS, la SA ou SCA, ou encore des structures via SPV. Le choix dépend du type d’actifs visés, du nombre d’investisseurs, du niveau de gouvernance attendu ou encore des objectifs fiscaux de chaque membre. Ce choix détermine le fonctionnement de l’entité, sa fiscalité, la distribution des revenus et la responsabilité de ses membres.

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Par ailleurs, dès lors que l’on propose une Offre Publique de Titres Financiers (OPTF), même restreinte à moins de 150 investisseurs, certaines formalités doivent être respectées auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il est obligatoire de s’assurer que la communication, la nature des titres proposés, et les profils des investisseurs respectent le cadre réglementaire. En cas de manquement, des sanctions peuvent être prononcées par l’AMF, y compris pour les opérations non intentionnellement qualifiées comme publiques. C’est pourquoi il est indispensable de vérifier précisément les seuils de déclenchement et les obligations déclaratives en amont.

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S’ajoute à cela le respect des règles de conformité KYC/KYB, de protection des données personnelles (RGPD), et parfois des agréments nécessaires selon le niveau d’intermédiation. Ces contraintes juridiques peuvent sembler complexes, mais elles sont essentielles à la légitimité et à la pérennité du club.

Enfin, le statut fiscal de la structure a un impact direct sur le rendement net pour les investisseurs. Certaines formes permettent une transparence fiscale avantageuse, d’autres offrent une souplesse de gestion ou une attractivité à l’entrée. 

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Pour savoir quelle structure est la plus adaptée à votre projet, vous pouvez utiliser la matrice de décision proposée dans notre guide à télécharger. Elle vous permettra d’identifier le statut juridique le mieux aligné avec les spécificités de votre club.

4 : Digitaliser et automatiser la gestion de son Club Deal

De nombreux clubs deals fonctionnent encore de manière artisanale : suivi des souscriptions sur tableur, échanges d’emails pour valider les investissements, relances manuelles des paiements ou collecte de documents. Ces pratiques, bien que courantes, révèlent vite leurs limites dès que le volume de transactions augmente. Elles génèrent des frictions pour les investisseurs, mobilisent énormément de temps pour l’opérateur, et exposent à des erreurs ou oublis qui peuvent fragiliser la crédibilité du montage.

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Digitaliser son club, c’est justement lever ces freins. Une plateforme bien conçue permet d’automatiser des tâches critiques comme la vérification des investisseurs (KYC, KYB), la signature électronique des documents contractuels, la gestion des paiements ou encore le reporting. Loin d’être une simple vitrine, elle devient un outil structurant qui accompagne chaque étape du cycle d’investissement.

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Du point de vue de l’expérience utilisateur, le gain est tout aussi manifeste. Les investisseurs peuvent consulter en temps réel les opportunités disponibles, souscrire en quelques clics via une interface sécurisée, et accéder facilement à leurs documents, rendements ou historiques d’opérations. Cette fluidité contribue directement à leur fidélisation, en donnant une image professionnelle et maîtrisée du club.

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Mais s’équiper d’une plateforme d’investissement, ce n’est pas uniquement gagner en confort. C’est aussi poser les bases d’une organisation plus scalable. En centralisant la gestion des souscriptions, des documents, des flux financiers et des profils investisseurs, une solution SaaS adaptée permet de gérer simultanément plusieurs opérations, voire plusieurs SP, sans surcharge administrative. Elle permet également d’apporter des garanties de conformité renforcées, notamment sur le plan réglementaire, en intégrant nativement les exigences liées à la protection des données, aux obligations KYC ou encore à la traçabilité des flux.

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Certaines plateformes vont même plus loin, en intégrant nativement des fonctionnalités de fractionnement des titres, de distribution automatisée des rendements ou de reporting dynamique à destination des investisseurs et des gestionnaires. Ce niveau d’intégration, longtemps réservé aux structures institutionnelles, est désormais accessible à des clubs d’investisseurs de taille intermédiaire, grâce à des solutions spécialement pensées pour ces besoins.

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La digitalisation est aujourd’hui un levier central pour structurer et faire croître efficacement un club d’investissement. C’est justement la spécialité de Fraktion, qui propose un logiciel en marque blanche, clé-en-main, s’appuyant sur une infrastructure SaaS personnalisable. 

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5 : Communiquer activement et élargir son réseau

Créer un club d’investissement performant ne suffit pas à garantir son succès : encore faut-il savoir le rendre visible, attirer de nouveaux membres et maintenir une dynamique dans la durée. La communication devient alors un levier stratégique pour nourrir la notoriété du club, instaurer un climat de confiance et susciter l’adhésion.

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Les canaux digitaux jouent un rôle central dans cette stratégie. Une présence soignée sur les réseaux sociaux, des interventions régulières sous forme de webinars, ou encore la participation à des événements spécialisés permettent de se positionner comme une référence sur son marché. Ces actions de communication ne visent pas uniquement à élargir l’audience, mais aussi à crédibiliser l’approche, à valoriser les opportunités proposées et à asseoir la légitimité du club auprès des investisseurs avertis.

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Au-delà de la visibilité externe, il s’agit également de développer un véritable écosystème d’investisseurs engagés. L’animation régulière de la communauté, via des contenus éducatifs, des actualités sur les opérations en cours ou des partages d’analyse, crée un sentiment d’appartenance. Ce lien de proximité renforce la réactivité lors des appels à souscription, fidélise les membres et encourage le bouche-à-oreille. Proposer un accès prioritaire à certains deals ou réserver des contenus exclusifs pour les membres les plus actifs sont autant de leviers pour structurer cette communauté et pérenniser son engagement.

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Construire cette dynamique relationnelle est donc une dimension à part entière dans la réussite d’un club d’investissement, au même titre que la structuration juridique ou la qualité du sourcing.

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Conclusion

Créer son propre club d’investisseurs repose sur une méthodologie claire : valider les prérequis, structurer un modèle économique viable, choisir une forme juridique adaptée, et s’appuyer sur les bons outils pour automatiser la gestion. Chaque étape, de la définition des objectifs à la digitalisation des processus, contribue à renforcer la solidité du montage et la confiance des investisseurs.

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Mais la réussite d’un club deal ne dépend pas uniquement de la structure : elle repose aussi sur les acteurs qui l’entourent. S’entourer de partenaires fiables, pour identifier les opportunités, assurer la conformité juridique, construire une communication efficace ou piloter l’animation d’une communauté, est un facteur déterminant pour assurer la pérennité du projet.

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Dans ce cadre, la digitalisation s’impose désormais comme un levier incontournable. Elle simplifie les opérations, sécurise les échanges, et permet à l’opérateur de se concentrer sur ce qui compte vraiment : développer son activité. Les solutions SaaS spécialisées offrent aujourd’hui une réponse concrète à ces enjeux, en intégrant nativement les fonctionnalités essentielles pour faire évoluer son club d’investissement en toute sérénité.

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